A la recherche de la source vive, divine création de la Terre
J'emprunte le sentier aux ajoncs, qui borde l'immensité.
Sous la protection du Soleil, ce grand Astre
Qui honore le spectacle d'une flore en pleine vie
Je signe son sourire...
Sous mes pas, un tapis d'écorces parsème le lit du grand chemin.
Les arbres s'ornent de treillages sculptés
Comme la scène d'un théâtre de verdure.
Un oiseau m'invite à la fête
Son chant ne me quittera plus désormais
Et je serai là , pour ramasser sa plume quand elle tombera.
C'est la mélodie du Ciel qu'il chante pour moi
Et pendant que je jette mes cris à la Mer
Il emporte ma douleur
Et les effluves de ton encensoir, senteurs sacrées...
L'enfant qui est en moi murmure la joie d'être vivant
Et la forêt qui nous appelle encore, l'entends tu ?
Apparait alors la lueur d'une ombre cachée;
Le visage baigné de Lumière
Je marche jusqu'à cette divine plage
Celle où tous les points cardinaux triomphent
Dans cette éternité
Pendant que la Mer consolait mon âme vagabonde
Un arbre échoué se mit à me parler :
""J'ai affronté tous les Vents
Puis les lois immenses de la Vie m'ont attendri
J'ai choisi de revenir à ta source
Avant que le Jour ne se transforme en nuit
Laisse moi t'emporter sur les flots étincelants !
Ici, il n'y a pas de naufragés
Je ne vois que des splendeurs terrestres
Et ton Amour qui le crie ! "".